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Humanité et dignité : les fondations d’un vrai progrès

Bernard Houppertz
Date : June 23, 2025

Soyons intelligents et profondément humains. Avant de prétendre intervenir dans les affaires internes d’un autre pays, commençons par regarder avec lucidité et bienveillance notre propre maison. Une nation forte ne se mesure pas à sa capacité d’ingérence, mais à sa capacité d’offrir dignité, justice et espoir à son peuple. Voici ce à quoi nous devrions aspirer en priorité :

 

  • Que chacun ait un travail digne.
    Un emploi, ce n’est pas seulement un revenu. C’est un moteur d’estime de soi, un rôle dans la société, un moyen de subvenir aux besoins de sa famille. Lutter contre le chômage, c’est redonner à chacun une place, une utilité, une reconnaissance.
  • Que personne ne soit sans abri ni affamé.
    Un toit, c’est une base. Un repas chaud, c’est une nécessité vitale. La pauvreté extrême n’est pas une fatalité mais un échec collectif que nous devons réparer. Toute société humaine doit garantir à chacun le droit fondamental à la dignité de vivre.
  • Que les plus vulnérables soient protégés.
    Personne ne devrait être laissé pour compte. Les personnes âgées, les handicapés, les sans-voix, les exclus ont besoin d’écoute, de respect, de soins et de soutien. Leur bien-être est le reflet de notre humanité.
  • Que nos villes et villages soient des lieux sûrs et accueillants.
    Des routes praticables, des bâtiments entretenus, des espaces verts, de la lumière dans les rues et de la paix dans les quartiers : cela crée un environnement où les gens se sentent chez eux, où ils peuvent grandir, travailler et vieillir en sécurité.
  • Que les infrastructures de base soient accessibles à tous.
    Qu’il s’agisse de transports publics, de centres de santé, d’écoles ou de lieux culturels, chaque citoyen, même dans les régions les plus reculées, mérite un accès égal à ces services essentiels.
  • Que chacun soit fier de vivre dans sa nation.
    Il ne suffit pas d’habiter un territoire. Il faut aimer y vivre. Cela passe par des politiques qui respectent la dignité humaine, qui favorisent l’inclusion, la culture, le dialogue et un véritable sentiment d’appartenance.
  • Que l’agriculture locale soit valorisée.
    Soutenir nos agriculteurs, c’est préserver notre autonomie alimentaire, nos traditions rurales, et renforcer le lien entre l’homme et la terre. Une nation affamée ne peut être libre. Une terre cultivée nourrit bien plus que les corps : elle nourrit les communautés.
  • Que l’environnement soit respecté et régénéré.
    L’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, la terre que nous cultivons… tout est lié. Protéger la nature, c’est préserver la vie. Développons un modèle économique qui respecte notre planète et les générations futures.
  • Que chacun ait accès aux soins, aux médicaments et aux vaccins.
    La santé ne doit pas être un privilège. Un enfant qui tombe malade, une mère qui souffre sans soins, un vieillard oublié dans la douleur : cela ne devrait pas exister. Une société humaine soigne les siens sans condition.
  • Que l’eau potable et l’électricité ne soient pas des luxes.
    Ces ressources essentielles doivent être disponibles dans chaque foyer. Sans eau propre, c’est la santé qui vacille. Sans électricité, c’est l’éducation et le développement qui s’arrêtent.
  • Que chaque foyer dispose de toilettes décentes.
    Cela peut sembler banal, mais l’accès à des installations sanitaires correctes est une condition fondamentale de santé, d’hygiène, de respect de la personne — notamment pour les femmes et les enfants.
  • Que tous les enfants reçoivent une éducation complète, à l’école comme à la maison.
    Transmettre le savoir, mais aussi les valeurs humaines, le respect, la responsabilité, c’est bâtir une société plus juste, plus éclairée, plus solidaire. L’avenir commence dans les salles de classe… et autour des tables familiales.
  • Que la nation se développe dans la transparence et la justice.
    La prospérité ne doit pas être accaparée par quelques-uns. Une vraie richesse est partagée équitablement. La lutte contre la corruption, c’est rendre à la nation ce qui appartient à son peuple.

 

En conclusion:

 

Avant de regarder ailleurs, prenons soin des nôtres.
Un pays ne se mesure pas seulement à la hauteur de ses gratte-ciel, à la puissance de son armée ou à sa croissance économique. Il se mesure à la qualité de vie de ses habitants, à l’attention portée aux plus fragiles, à la justice dont il fait preuve envers tous. La grandeur d’une nation réside dans sa capacité à offrir à chaque être humain les conditions d’une vie digne, paisible et épanouie.

Il ne suffit pas que la richesse existe : encore faut-il qu’elle profite à tous. Il ne suffit pas que les routes soient belles : encore faut-il qu’elles mènent quelque part pour chaque citoyen. Il ne suffit pas de bâtir des stratégies : encore faut-il écouter les besoins humains qui grondent, parfois en silence, dans chaque foyer.

Comme le disait Nelson Mandela :
« La liberté ne peut être assurée sans sécurité, et la sécurité ne peut exister sans dignité. »
Et cette dignité commence par l’accès aux droits les plus fondamentaux : vivre, apprendre, se soigner, se loger, se nourrir, s’épanouir.

Avant de donner des leçons au monde, commençons par être exemplaires chez nous.
Offrons à nos enfants un pays dans lequel ils n’auront pas à survivre, mais à vivre pleinement. Un pays où les rêves sont permis, car les besoins essentiels sont garantis. Où l’on respire un air sain, où l’on dort sans crainte, où l’on avance avec confiance.

C’est cela, la vraie richesse. C’est cela, la vraie souveraineté. C’est cela, la vraie fierté nationale.

Article By:

Bernard Houppertz

Bernard Houppertz is a seasoned hotel industry professional with over 25 years of experience. He has received numerous awards for his achievements and has led operations for world-leading Hotel Groups. He served as the Vice President Development & Operations South Asia & Africa at Cygnett Hotels and Resorts, and is also the CEO at FitFinder4.0, a platform designed to help hotels increase their revenue.

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